Les métiers de la mer.

Le transport maritime assure l’essentiel des échanges du commerce international. Au-delà de la navigation, il soutient le développement de l’activité et de l’emploi dans les secteurs para-maritimes : ports de commerce, courtage et assurances, construction et réparation navales, administrations maritimes, formation maritime, etc.

Le commerce maritime français emploie environ 12 500 navigants français, 3 000 navigants étrangers et 8 500 personnels sédentaires. Le chômage est nettement en dessous de la moyenne nationale, notamment pour les officiers.

Au niveau mondial le secteur rencontre depuis plusieurs années des difficultés pour recruter des officiers. Au plan national ce manque durable garantit aux officiers français des débouchés avec des salaires élevés, mais prive les compagnies des cadres de haut niveau dont elles ont besoin pour se développer face à la concurrence internationale.

Les officiers constituent l'état-major du navire, avec, en haut de la pyramide, le capitaine. Bien que maître à bord, ce dernier doit rendre des comptes à l'armateur qui lui a confié son bateau avec pour mission de transporter les marchandises d'un endroit à un autre.

Responsable des activités exercées à bord, il est aidé d'un second capitaine, d'un chef mécanicien et de lieutenants. Il assure la conduite et la sécurité du navire, trace la route à suivre et dirige les manoeuvres délicates d'accostage et d'appareillage. Il accomplit les formalités douanières et supervise les opérations de chargement et de déchargement.

Le second capitaine dirige les opérations du service pont (opérations de conduite, respect des mesures de sécurité, contrôle de l'état des marchandises embarquées).

Le chef mécanicien est responsable du service machines. Il joue un rôle primordial puisqu'il doit maintenir en état de marche l'ensemble des installations. De l'hydraulique à l'informatique, son service intervient dans toutes les parties du navire. Aidé par le second mécanicien, il prend ses ordres directement du capitaine.

Polyvalent, le jeune officier peut être affecté soit au service « machines », soit au service « pont », où il débute sa carrière comme lieutenant.